Guillemette l'Hoir

La découverte

C’est en 1976 que François Schœnlaub découvre la Galalithe.

Un lot de bijoux Art Déco provenant d’une boutique en Espagne. Parmi eux, certains sont signés Auguste Bonaz. D’autres sont en métal chromé et en Galalithe mélangés : il apprendra qu’ils sont d’origine allemande (Jakob Bengel à Idar-Oberstein).

Coup de foudre immédiat. Il fait un voyage à Oyonnax (France) pour se renseigner sur Auguste Bonaz. L’usine a pratiquement cessé son activité.

Tout de suite il comprend la possibilité d'utiliser cette matière dans un style de bijoux plus actuel.

Le succès

Quatorze années passées dans la publicité lui ont donnés une certaine acuité créative. Une usine en France fabrique encore de la Galalithe : les Ets Feuillants à Ezy s/ Eure. Il la contacte et crée la Société GUILLEMETTE L’HOIR – PARIS (du nom de sa compagne d’alors). Il dessine et fabrique sa première collection de bijoux, lignes épurées, plutôt minimalistes... Et qui, de suite rencontre un grand succès.

Il mélange la Galalithe à d’autres matériaux : des bois précieux, du plexiglas, de la corne, du caoutchouc noir ; chaque pièce est découpée, façonnée à la main et ensuite polie. Il invente des camaïeux de couleurs, des dégradés. Il s’inspire de grands courants créatifs de l’époque, le « groupe Memphis » notamment, pour réaliser des bijoux clin d’œil. Le musée des Arts Décoratifs de Paris lui demande des bijoux pour son fond de collections.

À présent

Presque quarante années sont passées depuis ces collections ; ce site à pour but de référencer, de présenter et de faire connaître une création, ainsi que de mettre en valeur l’utilisation d’une matière aujourd’hui pratiquement disparue.

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